L’initiative de l’Association des médecins genevois (AGM) a échoué, pour trois voix, devant le Grand Conseil de ce canton. Elle demandait un assouplissement de la loi d’application du code pénal qui, selon les médecins, va trop loin: elle rend la transmission aux autorités d’éléments couverts par le secret médical en prison quasiment automatique dès qu’un soupçon de menace existe. Les médecins genevois demandaient qu’on leur laisse un plus grand pouvoir d’appréciation, afin de préserver le lien de confiance entre le thérapeute et le patient condamné à une peine ou à une mesure. Le Grand Conseil a néanmoins décidé d’élaborer un contre-projet afin d’améliorer la loi actuelle.