Un nouveau centre de régulation des conflits familiaux s’est ouvert à Genève le 20 novembre dernier, visant une conciliation d’une durée d’emblée limitée n’exigeant pas la suspension des procédures judiciaires. Sous l’impulsion de l’avocate Anne Reiser, le Centre Ichoba, c’est son nom, a pour but d’associer au processus les personnes liées par un lien affectif, même s’il n’est pas d’état civil. Il offre aux participants (et à leurs avocats s’ils en ont) l’appui de professionnels de tous bords: conciliateurs, avocats spécialisés dans divers domaines du droit, notaires, assistants sociaux, thérapeutes de famille, etc. Au début du processus, l’«enjeu» est déposé chez Ichoba: c’est le montant estimé des frais de justice que les participants devraient dépenser pour que la justice régule efficacement leur situation. Si un accord est trouvé à l’issue du processus (à la date limite fixée à l’avance par les clients eux-mêmes), le reste de la somme mise en jeu est réparti par tiers entre Ichoba, les professionnels qui sont intervenus et les clients. Et, si aucun accord n’est trouvé, ce solde est restitué à la personne qui l’a versé.