Le cercle des personnes devant signaler à l’autorité des soupçons de mauvais traitement envers les enfants s’élargit. Dès le début de 2019, il ne comprendra plus seulement les personnes exerçant une fonction officielle, mais toutes celles qui sont en contact régulier avec des mineurs de par leur profession, tels les employés de crèche ou les moniteurs sportifs. Ils devront alerter l’autorité de protection de l’enfant dès qu’ils auront connaissance d’indices concrets que l’intégrité physique, psychique ou sexuelle d’un enfant est en danger et qu’ils ne sont pas en mesure de remédier à la situation.

Quant aux avocats, médecins et autres personnes soumises au secret professionnel conformément au code pénal, ils pourront se tourner vers l’autorité si l’intérêt de l’enfant l’exige. Ils ne peuvent actuellement le faire que si un acte punissable a été commis.