La Suisse se fait de nouveau rappeler à l’ordre par le Greco (Groupe d’Etats du Conseil de l’Europe contre la corruption), qui regrette qu’elle persiste à ne pas légiférer sur la transparence du financement des partis politiques et des campagnes électorales. Le Conseil fédéral avait fait savoir qu’il n’existait, pour l’heure, pas de majorité politique pour améliorer la transparence dans ce domaine. La Suisse devra soumettre un nouveau rapport sur l’état d’avancement de ce dossier d’ici à la fin d’avril 2017. En revanche, le Greco salue l’entrée en vigueur de la révision du Code pénal prévoyant la poursuite d’office de la corruption privée, sauf dans les cas de peu de gravité.