En dernier lieu, ce n'est certes pas la seule détermination des avocats tunisiens qui a fait plier l'autocrate Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier de cette année. Mais il faut reconnaître qu'ils s'étaient engagés auprès des manifestants et de la population dès le 22 décembre 2010, lors d'un sit-in à Kasserine, une ville de 100 000 habitants de la steppe tunisienne, raconte Mondher Cherni, avocat et secr&eacut...