Lauréate du Prix Nobel de la paix 2017, la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (Ican) est basée à Genève. Mais la coalition d’ONG n’a pas, pour autant, obtenu la signature de la Suisse au bas de son traité d’interdiction des armes nucléaires, adopté en juillet dernier à l’ONU. Celui-ci a été signé par une cinquantaine d’Etats au mois de septembre, dont l’Autriche et la Suède. Les pays détenteurs de l’arme nucléaire n’y ont évidemment pas adhéré. La Suisse est encore en train de préparer sa position au sujet de ce traité. Une analyse interdépartementale est en cours. «Ce travail de clarification est mené sous la direction du DFAE, explique Noémie Charton, porte-parole. Il porte sur des questions de droit international public, de politique extérieure et de politique de sécurité ainsi que sur des aspects économiques.»