Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) pourra à l’avenir analyser les données contenues dans les téléphones portables ou les ordinateurs des demandeurs d’asile si leur identité, leur nationalité ou leur itinéraire ne peuvent pas être déterminés autrement. Ces mesures de vérification supplémentaires ont été décidées par le Parlement en automne 2021. Afin de mettre en œuvre ces mesures, le Conseil fédéral a récemment ouvert la consultation sur les modifications de deux ordonnances. Les données personnelles que le SEM peut exploiter y sont notamment définies. Il s’agit entre autres d’informations sur la personne et sa nationalité, dont font également partie les adresses, les numéros de téléphone ou les photos et vidéos de téléphones portables. Cette liste n’est pas exhaustive. Le SEM peut également examiner les données relatives à l’itinéraire, par exemple celles des systèmes de navigation.