La Commission suisse pour la loyauté (CSL), l’organe d’autocontrôle de la branche de la publicité, a approuvé les deux tiers des 98 plaintes traitées en 2013, tandis que 29% ont été rejetées et que 5% n’ont pas fait l’objet d’une entrée en matière. La grande majorité des plaintes sont déposées par des particuliers, alors  que 7% environ le sont par des concurrents.

Les récriminations ont porté le plus souvent sur des méthodes de vente agressives (43%), surtout par téléphone, puis par internet/courriel et les autres moyens de publicité directe. En deuxième position, ce sont les publicités sexistes qui ont le plus occupé la CSL. Si l’on examine les branches concernées, la plupart des plaintes étaient dirigées contre des banques et des assurances. Suivent les secteurs des services et de l’administration, des télécommunications, de l’alcool et du tabac, des produits alimentaires, des annuaires, du tourisme, de la vente par correspondance, de l’informatique et des fournitures de bureau, des produits pharmaceutiques et de la santé et, enfin, des loteries. Les décisions de la CSL n’ont pas de force contraignante, mais elles sont acceptées par les publicitaires dans la plupart des cas.