«Stop en cas de danger – sécuriser – reprendre le travail»: selon ce principe, une «Charte de la sécurité» a été lancée en 2010 par la Suva en collaboration avec des associations patronales, des syndicats et des mandataires, afin de montrer que tout le monde tirait à la même corde s’agissant d’assurer la sécurité sur les chantiers et les lieux de travail. C’est un succès: à ce jour, 59 associations patronales, deux syndicats (Unia et Syna) ainsi que plusieurs maîtres d’œuvre ont adhéré aux principes de la charte, qui prévoit de cesser le travail le temps de supprimer une situation dangereuse pour la sécurité, avant de le reprendre une fois que le danger est supprimé. Dans un deuxième temps, à partir de 2011, la Suva a démarché les entreprises pour les faire aussi adhérer à la charte. A ce jour, quelque 500 entreprises l’ont fait. C’est surtout un succès en Suisse romande: parmi les 660 membres, on compte 370 romands, 270 alémaniques et une vingtaine de tessinois. En effet, c’est la division romande de sécurité au travail de la Suva qui a développé l’idée de la charte et a fait de l’adhésion des entreprises un objectif prioritaire, comme ici (photo) l’entreprise Perrin Frères à Nyon. La Charte de la sécurité est une opération qui se poursuivra ces prochaines années.