En pleine flambée de la pandémie en Suisse, le 25 mars, la Conférence des préposés suisses à la protection des données (Privatim) mettait en garde les administrations publiques et les écoles pratiquant le travail à domicile: certaines solutions numériques ne garantissent pas la protection des données des citoyens et des élèves. La faîtière mettait à disposition une liste (www.privatim.ch) répertoriant les services et les solutions recommandables. Elle rappelait encore que les organes publics continuent d’être responsables de leur utilisation. 

Selon le Préposé zurichois à la protection des données, Bruno Baeriswyl – interrogé par la radio SRF –, les grands services de son canton étaient déjà organisés avant la crise sanitaire pour travailler à la maison, mais pas les communes. Celles-ci connaissent, dans ce contexte, des difficultés en matière de protection des données des administrés. Dans les écoles aussi, la situation est souvent critique.